Activités acrobatiques [Aaron]

Je sortis rapidement de la voiture tout en songeant que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas été si pressée de rentrer à la maison, même si j’étais heureuse de rentrer chez moi après une ou plusieurs journées de travail aujourd’hui mes motivations étaient tout autre. Je pris une grande inspiration et tentais de me calmer avant de franchir le seuil de la porte, je déposais mes affaires dans l’entrée avant de pénétrer dans le salon où Aaron regardait tranquillement la télé. Je me baissais vers le canapé pour l’embrasser avec envie avant de lui assurer que j’allais embrasser Mae et prendre une douche histoire de ne plus sentir l’hôpital. Mon mari hocha la tête d’un air entendu et je l’embrassais une dernière fois avant de partir rapidement à l’étage. Mae dormait tranquillement dans son lit ce qui m’arracha un sourire, je passais ma main sur son visage et le fixais un instant avant de repositionner correctement sa peluche renard près de son visage. Une fois que je fus assurée qu’il dormait et que tout était correctement installé à ses côtés je mis les voiles en direction de la salle de bain.

Ma douche fut sûrement la plus rapide du siècle et je m’empressais de rejoindre la chambre où je retrouvais Aaron qui m’attendait patiemment allongé sur notre lit. Je me sentis soudainement un peu idiote sans trop savoir comment réagir maintenant que nous y étions, à vrai dire les quelques messages que nous avions échangés m’avaient véritablement retourné et j’avais eu beaucoup de mal à me tenir jusqu’à mon retour à la maison. Les choses étaient redevenues plus ou moins normales entre nous depuis la dernière fois, mais j’étais vraiment heureuse à l’idée de pouvoir essayer de nouvelles choses, j’avais hâte et j’espérais que cette nuit serait concluante pour nous deux. Je me renfrognais soudainement et m’approchais du lit pour me glisser au-dessus de son corps.

Je l’embrassais avec envie tout en sentant mon désir monter comme une flèche même s’il était déjà à un niveau élevé depuis le début de cet après-midi. Je me redressais ensuite quelque peu pour pouvoir le regarder dans les yeux tout en espérant qu’il n’avait pas changé d’avis depuis tout à l’heure, j’avais cru comprendre que cette affaire l’angoissait quelque peu et je ne voulais pas qu’il vienne à regretter ou je ne sais quoi. Bien évidemment j’aurais été très déçue qu’il ait changé d’avis en attendant, mais je voulais vraiment qu’il soit sur la même longueur d’onde que moi.


C’est toujours bon pour toi ? Murmurais-je la respiration haletante sans le quitter des yeux.

Je zappais absolument toutes les chaînes sur lesquelles je passais tout en pensant que je n'en avais rien à foutre de la télévision et que j'avais juste hâte de retrouver Shae. C'était assez surprenant de ma part d'ailleurs puisque je ne me serais jamais imaginé être aussi excité à l'idée de tenter de nouvelles choses au lit, cependant tout ça rendait ma femme très heureuse et très impatiente d'après ce que j'avais compris alors de mon côté j'étais infiniment satisfait de pouvoir la contenter réellement. J'étais bien conscient qu'effectuer toujours les même positions finissait par l'ennuyer et qu'elle voulait aller plus loin, découvrir de nouvelles possibilités. Et en ce qui concernait la nouveauté je risquais d'être servit autant qu'elle d'ailleurs puisque la mère de mon fils nous avait sélectionné une sacré position, plutôt sportive et vachement acrobatique. Je ne me serais jamais imaginé envisager tout ça un jour mais c'était intriguant et j'étais curieux de voir où tout ça pourrait nous mener. De mon côté je m'étais décidé sur quelque chose de plus classique, après tout nous aurions déjà fait tout le boulot juste avant alors revenir à quelque chose de plus soft ne pourrait pas être plus mal. Dans tous les cas j'étais convaincu que nous passerions vraiment un bon moment et c'est pourquoi j'avais hâte que Shae rentre à la maison.

Heureusement je risquais d'être vite satisfait puisque ma femme venait tout juste de claquer la porte d'entrée. Je me retournais légèrement dans sa direction et lui adressais un sourire alors qu'elle s'approchait pour m'embrasser. Après quoi elle m'informa qu'elle devait encore aller souhaiter une bonne à Mae et prendre une douche. Je hochais la tête docilement et répondis à son baiser avec envie avant de l'observer tandis qu'elle disparaissait vers l'étage. Je décidais de mon côté d'éteindre la tête et d'aller boire un verre d'eau avant d'emprunter les escaliers à mon tour afin de rejoindre notre chambre. Je fixais notre lit quelques secondes et esquissais un sourire malgré moi [Ronron heureux], je décidais ensuite de me débarrasser de mon t-shirt pour finalement prendre place sur le matelas et pianoter quelques minutes sur mon téléphone en attendant le retour de Shae.

Ma femme ne se fit d'ailleurs pas prier et cette dernière débarqua complètement nue, je fixais son superbe corps et et l'accueillis volontiers contre moi avant de répondre à son étreinte avec tout autant d'envie. Cependant elle s'arrêta peu de temps après pour me toiser curieusement avant de me demander si c'était « toujours bon », je roulais automatiquement des yeux en me sentant soudainement comme un gamin. Bien sûr que j'étais toujours partant pour faire ça avec elle, quel genre de gars est-ce que je serais si je décidé soudainement de la frustrer. Je me redressais alors légèrement pour l'embrasser passionnément et la laissais s'asseoir près de moi tandis que je glissais mes doigts le long de ses cuisses jusqu'à son entre-jambe.

Pour une fois que c'est toi qui pose trop de questions et pas moi. Soufflais-je. Mais par contre j'ai aucune idée de ce qu'on est censés faire pour arriver dans la position de la photo. Ajoutais-je en rigolant avant de glisser mes lèvres dans son cou.

Je ne pus m’empêcher de rire quand Aaron remarqua que pour une fois c’était moi qui posait trop de questions quand les choses devenaient intéressantes. Il faut dire que je n’étais pas particulièrement habituée à le voir aussi déterminé alors j’en étais quelque peu déstabilisée, je ne voulais pas qu’il regrette non plus ou je ne sais quoi. A vrai dire j’avais beau être avec Aaron depuis près de sept ans j’avais toujours du mal à comprendre ce qui pouvait bien se passer dans sa tête, il était tellement différent de moi qu’il était difficile pour moi de comprendre comment il fonctionnait. Dans tous les cas j’étais très heureuse de le savoir si déterminée parce que malgré tout je n’aurais pas été prête à faire ce genre de choses si de son côté il n’était pas assez assuré. Mon mari remarqua à juste titre qu’il n’avait aucune idée de comment nous étions censés faire pour arriver à une telle position, je me mis à rire de plus bel et l’embrassais avec tendresse.

Déjà ça serait bien que tu te mettes nu remarquais-je en rigolant avant de l’embrasser de nouveau.

J’avais encore du mal à croire que nous allons faire un telle chose, mais c’était inutile d’ajouter que j’étais très excitée à cette idée. J’avais toujours été très satisfaite de ma vie sexuelle auprès d’Aaron, hormis l’épisode d’il y a quelques semaines, cependant il arrivait souvent que je me demande si les choses pouvaient être autrement. Je n’avais connu qu’Aaron et même si j’étais satisfaite d’avoir eu la chance de rencontrer l’homme de ma vie du première coup je réalisais que j’avais tout de même un manque d’expérience significatif. Je n’avais jamais rien fait avec qui que ce soit d’autre, j’étais habituée à faire l’amour avec Aaron et ce que je faisais avec lui me plaisait et lui plaisait aussi, mais je me demandais comment ça pouvait être autrement. Est-ce que finalement j’étais douée ? Parce qu’Aaron aimait ce que je faisais mais je n’étais pas sûre que de manière général c’était le cas.

Je fis la moue et retournais mon attention sur mon mari en songeant que ce n’était vraiment pas le moment de penser à toutes ces choses, Aaron s’était redressé près du lit pour retirer son pantalon et je m’approchais de lui pour embrasser doucement son cou tout en passant mes mains sur les rebords de son caleçon que je fis doucement glisser le long de ses hanches. Je passais mes mains le long de ses fesses que je caressais doucement avant de les faire de nouveau passer vers l’avant pour le provoquer gentiment.

Tu dois t’agenouiller normalement il me semble murmurais-je contre ses lèvres.

Shae me suggéra de me mettre nu avant toute chose, je baissais le regard vers mon bermuda et fis la moue tout en pensant qu'elle avait absolument raison. Je me laissais donc glisser sur le côté du lit afin de me débarrasser tranquillement de mes vêtements, ce fut sans compter sur l'intervention de ma femme qui voulu se rendre utile au même moment. Je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire lorsque je sentis ses mains glisser le long de mes hanches et tournais légèrement le visage dans sa direction tandis qu'elle me retirait mon caleçon. J'enjambais celui-ci rapidement et me crispais légèrement lorsqu'elle caressa lentement mes fesses avant de s'intéresser plutôt à ce qui se passait devant. Elle déposa ses lèvres contre les miennes et m'informa que j'étais censé m'agenouiller, je me contentais de répondre à son baiser avec envie et glissais ma main dans ses cheveux afin d'intensifier notre échange. Je ne préférais même pas me poser davantage de question à propos de cette fameuse position, j'espérais juste que les choses viendraient naturellement entres nous.

Pour être honnête je n'avais même pas peur, je n'étais pas non plus gêné à l'idée de tenter de nouvelles choses avec Shae. Après tout nous étions ensembles depuis un certain nombre d'années maintenant et nous avions vécues des événements bien plus intimidants qu'une nouvelle positon sexuelle à vrai dire. Alors non, je n'appréhendais pas particulièrement. Je faisais complètement confiance à ma femme et le plus important pour moi restait comme toujours son bonheur, je savais qu'elle était heureuse de pouvoir innover alors j'étais tout autant satisfait d'être là pour elle. C'est d'ailleurs avec cette pensée en tête que je m'exécutais docilement et me plaçais à genoux sur le matelas, Shae se rapprocha rapidement de moi et nous échangeâmes de nouveau un baiser, cette fois plus passionné et plus intense.

Je glissais mes doigts le long de son corps alors qu'elle se décidait à prendre les devants. J'en profitais pour m'asseoir sur mes talons afin qu'elle puisse s'appuyer comme sur le dessin et ne pu m'empêcher de rire légèrement en pensant à ce que nous nous apprêtions à faire. Pour être franc j'eus besoin de quelques minutes avant de parvenir à prendre mes marques et surtout à trouver la position adéquate afin de soutenir correctement Shae, après tout je ne souhaitais pas qu'elle termine comme cette fameuse conquêtes de Nath qui s'était retrouvée avec une bosse sur la tronche. Heureusement ma femme était plutôt agile dans son genre et trouva plutôt facilement une manière de se glisser sur mon sexe. Je serrais nerveusement la mâchoire tout en pensant que c'était vraiment différent de nos parties de jambes en l'air habituelles, nous devions nous focaliser sur des tas de choses et c'était très excitant. De mon côté je tâchais de rester concentré sur ma façon de soutenir le dos de Shae, à tel point que je compris d'ailleurs pourquoi le copain de Phoebe trouvait compliqué de se maintenir dans ce genre de position.

Je ne pus m’empêcher de rire quand je fus contraire de prendre place sur Aaron, il faut dire que cette position n’étant pas très « naturelle » il fallait réussir à s’installer correctement sans tomber à la renverse. Je passais donc une première jambe au-dessus de l’épaule de mon mari sans pouvoir m’empêcher de rire comme une idiote, je passais ensuite la seconde et cette fois tentait de garder mon sérieux tandis que je m’efforçais de me glisser de sorte à ce que nos corps se rencontre. Une fois de plus c’était à la femme de tout faire, Aaron me maintenait certes mais j’étais complètement en équilibre, mais je n’allais pas m’en plaindre étant donné que j’étais celle qui avait formulé la demande. Je pris une inspiration pour retrouver mon sérieux et posais mes mains sur les épaules d’Aaron tout en essayant de faire un premier mouvement de bassin, mon mari en fit de même et je réalisais aussitôt que cette position avait en effet rien à voir avec ce que nous avions pu faire jusqu’ici.

La sensation que je ressentis après ce premier mouvement de bassin me laissa quelque peu désarçonnée, c’était agréable mais vraiment très différent de ce que nous avions pu faire jusque là et j’avais du mal à trouver mes marques. Finalement après quelques instants à chercher comment nous y prendre et à nous être concertés sur l’affaire je ressentis une première vague de plaisir, je le fis aussitôt comprendre à Aaron et nous pûmes donc continuer ainsi. Le temps fila tandis que nous nous efforcions de maintenir la position, il faut dire que mes jambes fatiguaient vraiment et je commençais à être à bout de nerf. Cependant la tension proposée par cette position désagréable intensifiait mes sens et je regrettais juste de ne pas pouvoir échanger un baiser avec Aaron, mais les regards que nous partagions étaient suffisants pour que je comprenne qu’il se plaisait lui aussi dans cette position.

Le temps s’écoula et je fus même étonnée d’entendre Aaron exprimer son plaisir de manière plus bruyante que d’habitude, je me sentis légèrement bousculée à l’instant où il atteignit le summum de son plaisir et m’efforçais comme je pouvais de me maintenir de peur de tomber. Cependant j’avais moi-même du mal à me retenir et mon corps était machinalement attiré vers l’arrière quand il s’étirait sous le coup du désir. Je murmurais alors à mon mari entre deux soupirs de s’allonger sur le dos ce qu’il s’empressa de faire et je me précipitais de me repositionner correctement au-dessus de lui.

J’étais néanmoins plus à l’aise dans cette position pour terminer nos affaires, je m’empressais donc de reprendre mes mouvements de bassins en gardant mes mains posées contre son torse et poussais un ultime cri (haaa) un l’instant où le désir m’emporta complètement. Je restais un instant essoufflée à savourer l’instant présent avant de me retirer maladroitement et de me laisser tomber sur mon mari le souffle court.

Une fois Shae... en place, je fis en sorte que mon corps aille réellement à la rencontre du sien. Cette échange me laissa d'ailleurs un peu pantois et j'échangeais un rapide regard avec ma femme tout en pensant aux nouvelles émotions qui me traversaient, ça n'était en rien désagréable bien au contraire mais tout ce que je ressentais habituellement était décuplé. Au final le plus compliqué était de rester concentrer sur la fameuse position dans laquelle nous étions censés nous maintenir correctement. Après de nouveaux va-et-vient nous finîmes par nous adapter complètement et le plaisir ne fit que s'accroître au fur et à mesure du temps qui s'écoulait, je me surpris même à m'exprimer beaucoup plus fort que d’ordinaire et me retrouvais un peu désarçonné par ces sons qui s'échappaient de ma bouche. Autant dire que j'avais eu bien raison d'accepter la proposition de Shae parce qu'autrement nous n'aurions jamais pu goûter à tout ça et j'estimais que nous serions passés à côté de quelque chose de très intense.

La situation m'échappa quelque peu lorsque j’atteignis le summum du plaisir, mes forces s'épuisèrent très rapidement et j'avais vraiment beaucoup de mal à soutenir Shae. Je dû me faire violence pour ne pas céder et fus très heureux d'entendre ma femme me demander de m'allonger, le tout d'une voix très essoufflée. Je me plaçais donc sur le matelas comme venait de me le réclamer ma femme et la laissais prendre place de nouveau au dessus de moi. Nous pûmes terminer nos ébats beaucoup plus tranquillement et je fini d'ailleurs par comprendre au dernier cri de Shae que nous en avions officiellement terminé. Cette dernière se glisser contre mon torse une fois dégagée de mon étreinte et seules nos respirations saccadées brisaient la quiétude du moment. Je glissais mes lèvres sur les cheveux de ma femme et la serrais contre moi tout en pensant que je n'avais jamais vécu une partie de jambe en l'air aussi intense que celle-là. Pour être franc je ne pensais même pas qu'une simple position pouvait bousculer à ce point nos émotions mais visiblement j'avais eu tort de me cramponner à mes vieilles habitudes depuis tout ce temps, le changement s'avérait être quelque chose de très excitant également.

Je n'en reviens pas d'avoir laissé un tel son s'échapper de ma bouche, en général c'est plutôt ton truc ça. M'étonnais-je en rigolant. Merci. Je suis content de l'avoir fait et tu as bien fait d'insister parce que c'était vraiment génial. Je ne pensais pas que les sensations pouvaient être si différentes, j'ai l'air un peu débile maintenant avec mon fichu missionnaire. Me moquais-je en caressant délicatement sa chute de rein. Je t'aime, tu sais toujours comment faire de moi un homme heureux finalement et je ne t'écoute pas assez souvent, c'est un fait. Conclus-je pensivement.

Je fermais mes yeux quelques instants tandis qu’Aaron déposait un baiser sur mes cheveux, j’aurais sûrement souris si j’en avait eu la force mais pour le moment je me contentais de me remettre de ce que nous venions de faire et visiblement mon coeur avait du mal à se calmer. Quelques secondes plus tard je fus capable de sourire quand Aaron s’étonna du bruit qu’il avait pu faire pendant que nous faisions l’amour, c’était visiblement « plutôt » mon truc, je fis la moue tout en songeant que cette histoire me collait depuis un sacré moment. Je fus très étonnée quand Aaron me remercia, il était visiblement heureux que j’ai insisté de la sorte étant donné que ça avait été vraiment génial et qu’il se trouvait un peu débile avec son fameux missionnaire. Je me mis de nouveau à rire et trouvais la force suffisante pour me redresser légèrement et fixer ses beaux yeux.

Moi j’ai bien aimé l’entendre, c’est sacrément agréable assurais-je en rigolant. Je ne sais même pas comment tu fais pour ne pas l’avoir fait avant ça, sérieusement, moi je ne m’en rends même pas compte remarquais-je. Je suis contente que ça t’ai plu, maintenant on va pouvoir essayer plein de choses affirmais-je en souriant avant de l’embrasser passionnément.

Aaron ajouta ensuite qu’il m’aimait, selon lui je savais toujours comment le rendre heureux et il regrettait de ne pas assez souvent m’écouter, j’esquissais un léger sourire tout en sentant mes yeux s’embuer de larmes en réalisant à quel point j’étais heureuse en ce moment précis. J’avais du mal à réaliser à quel point ma vie avait pris un tournant différent de ce que j’avais toujours imaginé et tout ça parce que je l’avais rencontré lui un soir dans un bar. J’aurais peut être été heureuse autrement si je n’avais jamais accepté le pari débile de Lenny, mais dans tous les cas jamais je ne regretterai de l’avoir abordé ce soir-là, il me rendait incroyablement heureuse. Je me rallongeais contre lui et glissais mon visage dans son cou sans oublier tout ce que nous avions pu vivre tous les deux, ça n’avait pas toujours été facile, mais pour le moment je ne regrettais aucun de ces instant.

Je t’aime aussi répétais-je doucement en glissant ma main le long de son torse. Puisque tu m’écoutes pas assez je peux te poser une question ? Me risquais-je à l’abri de son regard. Ça fait quoi de faire l’amour avec quelqu’un d’autre ? Qu’est-ce qui est différent ? Enfin… Tu préfères le faire avec moi parce que tu m’aimes ou j’ai quelque chose de plus ? Parce que je ne peux pas trop savoir ce que je vaux sur le marché du sexe constatais-je en fronçant les sourcils.

Je joignis mon rire à celui de Shae tandis qu'elle m'assura avoir été plutôt satisfaite de pouvoir entendre un tel son s'échapper de ma bouche. Elle trouvait surprenait le fait que je ne me sois pas exprimé de la sorte plus tôt étant donné que de son côté c'était quelque chose d'assez incontrôlable. Ma femme ajouta également qu'elle était heureuse de me savoir contenté et s’enthousiasma à l'idée de pouvoir tenter des tas de nouveaux trucs au lit tous les deux. Son entrain me fit vraiment chaud au cœur, j'avais vraiment marqué des points ce soir en me pliant aux exigences de Shae, d'ordinaire nous nous cantonnions à ce que moi je désirais et j'avais tendance à oublier que ma partenaire pouvait avoir d'autres envies. Au final on voyait bien où toute cette nouvelle expérience m'avait menée puisque j'avais lâché un vrai son pendant l'acte pour la toute première fois depuis que j'avais une activité sexuelle alors autant dire que c'était assez inédit, je ne fus même surprit de ne pas avoir entendu les pleurs de Mae avec tout ce remue ménage.

Tant mieux si ça t'a plu. Affirmais-je en rigolant. J'en sais rien mais là j'ai pas contrôlé du tout, c'était trop de choses à gérer en même temps. Ajoutais-je tout autant amusé. Enfin je me dis quand même qu'on va devoir se calmer un peu parce que Mae saura bientôt parler et on risque d'être affiché à vie s'il s'amuse à raconter que « maman » et « papa » crient la nuit. Finis-je par me moquer. Bien sûr que oui, je vais te perdre si on recommence les parties de jambes en l'air basiques maintenant. Assurais-je pensivement en référence à toutes les nouvelles positions que nous allions pouvoir tenter.

Je fus ensuite heureux d'entendre Shae m'affirmer qu'elle m'aimait également. Elle ne se laissa d'ailleurs pas abattre l'instant d'après et me demanda si elle pouvait m'interroger à propos de quelque chose mais à vrai dire je n'eus pas le temps de lui donner l'autorisation puisqu'elle se lança aussitôt après. Ma femme voulait savoir ce que c'était de coucher avec d'autres gens, elle se demandait ce qui pouvait bien différer d'une personne à l'autre. Elle poursuivit en m'interrogeant sur mes propres préférences en ce qui la concernait parce qu'elle était curieuse de savoir si j'aimais lui faire l'amour parce que j'étais amoureux d'elle ou parce qu'elle avait ce truc en plus par rapport aux autres. Elle était intriguée par le fait de ne pas savoir ce qu'elle valait sur le « marché du sexe ». Je fronçais légèrement les sourcils tout en me demandant ce que j'allais bien pouvoir répondre à ça, c'était une question bien difficile et j'espérais pouvoir être le plus clair possible.

Euh... C'est toujours différent selon ton partenaire, je suppose qu'on a tous notre façon de procéder et ce n'est jamais identique d'une personne à l'autre. Entres ceux qui préfèrent être plus brutaux, ceux qui aiment utiliser des objets, les plus doux ou les vrais « coquins » je t'assure qu'il y a vraiment de quoi faire. Lui répondis-je sur un ton songeur. Quand je le fais avec toi c'est vraiment différent des autres parce que je t'aime oui, j'adore ce qu'on représente l'un pour l'autre quand on couche ensembles et ton corps me plaît beaucoup aussi... En dehors de ça je te trouve vraiment douée, tu es vraiment un bon coup selon moi si ça peut te rassurer. Affirmais-je en rigolant. Pourquoi tu doutes de tes capacités? La provoquais-je quelque peu amusé.

J’esquissais un grand sourire quand Aaron affirma que c’était tant mieux si notre partie de jambes en l’air m’avait plu, c’était le moins qu’on puisse dire à vrai dire après tout ce que je venais de vivre. J’étais vraiment heureuse qu’il ait pu lui aussi se satisfaire de ce que nous avions fait tous les deux et j’espérais vraiment que nous pourrions continuer dans cette optique. Cependant Aaron remarqua que nous allions êtres obligés de nous calmer un peu étant donné que Mae allait bientôt pouvoir parler correctement et formuler de vraies phrases qui risquaient de nous mettre mal à l’aise s’il venait à informer d’autres personnes que nous aimions particulièrement crier la nuit venue. Je fis la moue tout en constant que c’était effectivement un soucis majeur, je n’avais vraiment pas hâte que Mae soit autonome pour ce genre de choses, nous n’allions plus pouvoir faire l’amour où nous le souhaitions dans la maison et en plus il allait falloir que je joue la silencieuse. A vrai dire je n’étais même pas certaine d’y arriver, j’avais essayé une fois et visiblement ça n’avait pas été très concluent.

Je suis contente murmurais-je sincèrement sans le quitter du regard. Quoi? Comment je vais faire moi ? Je ne m’en rends même pas compte quand je le fais constatais-je. Super ! Il faut que je te montre l’application que j’ai téléchargé tout à l’heure, y a des trucs incroyables assurais-je joyeusement en me demandant si nous serions capables de le réaliser.

Aaron répondit à ma question en affirmant que le sexe était vraiment différent selon la personne avec qui on couchait, je l’écoutais attentivement tandis qu’il ajoutait qu’on procédait tous de manière différente et il énuméra plusieurs catégories qui me laissèrent pantoises. C’était aussi vaste que ça ? Je pensais qu’il suffisait de faire l’amour et puis basta, mais oui il était peut être logique que certains aient des goûts particuliers. Mon mari affirma que cependant il était très différent quand il faisait l’amour avec moi étant donné qu’il m’aimait et que nous représentions vraiment quelque chose pour l’autre, de plus il aimait vraiment mon corps. J’esquissais un sourire face à cette remarque tout en songeant que j’étais vraiment une veinarde. Je fus donc soulagée quand il assura que j’étais « un bon coup » avant de me demander si je doutais de mes capacités.

Tu me mettrais dans quelle catégorie ? L’interrogeais-je en me redressant pour le regarder tranquillement. Moi je dirais que tu fais partie des doux assurais-je doucement. Je me dis juste que je sais faire l’amour avec toi, je sais ce qui te plait, mais comme je n’ai jamais eu d’expérience ailleurs je ne sais pas trop ce que je vaux. Enfin je suis rassurée assurais-je simplement. Moi aussi je trouve que tu es doué, vraiment, on te le disait aussi ? L'interrogeais-je curieusement. Bon à force d'en parler je n'arrive plus à me tenir, tu es prêt pour la suivante ? Murmurais-je avant de me glisser de nouveau au-dessus de lui en déposant des baisers dans son cou.

Shae déclara une fois de plus qu'elle était heureuse et la voir aussi épanouie me fit chaud au cœur, si j'avais su qu'une partie de jambe en l'air aussi « originale » que celle-ci la satisferait à ce point j'aurais arrangé le coup bien plus tôt que ça pour être honnête. En tout cas ma femme était un peu angoissée par rapport à cette affaire maintenant qu'elle songeait à notre fils, elle se demandait vraiment comment elle allait bien pouvoir s'empêcher d'exprimer son plaisir le jour où Mae serait en âge de parler correctement et surtout de rapporter aux autres. Elle ne se rendait pas vraiment compte des bruits qu'elle émettait pendant que nous faisions l'amour alors il était assez impensable pour elle d'être plus silencieuse. Je fis légèrement la moue tout en pensant que je ne savais pas trop comment elle pourrait procéder et je ne préférais de ce fait pas envisager de solutions tout de suite. Nous avions encore quelques mois pour coucher ensembles tranquillement, il valait mieux en profiter et peut-être que Mae n'irait même rien dire à qui que ce soit si nous étions chanceux. Shae me tira de toute façon de mes pensées quand elle s'enjoua à l'idée de pouvoir me montrer sa toute dernière applications qui répertoriaient visiblement des tas d'autres positions du genre.

Tant que tu es satisfaite c'est le principal. Assurais-je joyeusement.J'en sais rien, je disais ça comme ça... Peut-être qu'il n'en aura rien à faire et n'en dira jamais rien après tout. Tentais-je de la rassurer. Parce que tu as vraiment téléchargé une application sur ton téléphone ? Je suis curieux de voir ce qu'ils proposent, ils doivent avoir répertorié des trucs bizarres. Constatais-je étonné.

Je fus ensuite un peu pensif quand Shae me demanda dans quelle catégorie je la situerais, à vrai dire je n'en savais rien. Je n'arrivais pas vraiment à la mettre dans une case comme les autres, elle était très ouverte pour tout un tas de chose à vrai dire alors c'était compliqué de lui trouver sa propre « spécialité ». Je notais ensuite que l'intéressée ne s'était pas donné beaucoup de mal pour dénicher ma propre catégorie, pour elle j'étais plutôt de ceux qui appréciaient la douceur au reste. J'esquissais un sourire tout en pensant qu'elle n'avait pas tort et que c'était plutôt bien supposé. Ma femme enchaîna en m'assurant qu'elle ne doutait pas d'elle-même mais qu'elle était justement douée avec moi étant donné qu'elle me connaissait et qu'elle savait ce que j'appréciais. Cependant elle ignorait sa vraie valeur sur le marché puisque j'étais le seul avec qui elle avait jamais couché. Elle termina par me rassurer sur le fait que je me débrouillais également avant d'exiger que nous repassions aux choses sérieuses étant donné que discuter sexe lui donner des envies.

J'en sais rien, je n'arrive pas à te situer dans une catégorie particulière. Tu aimes bien tester des tas de choses alors je dirais que tu es du genre « aventureuse », tu aimes prendre des risques. Décrétais-je. C'était pas dur de trouver la mienne. Affirmais-je en rigolant. Si tu devais coucher avec quelqu'un d'autre ça serait la même chose, certes tu ne connaîtrais pas ses préférences mais dans cette situation tout s'enchaîne assez naturellement. Tu te focalises sur ce que j'aime faire parce que tu le sais justement mais sinon tu te débrouillerais autrement. Lâchais-je plutôt certain de ce que j'avançais. Personne ne s'est jamais plaint en tout cas mais merci, j'accepte le compliment. Assurais-je ensuite sur un ton amusé. Tu vas m'user ce soir. D'accord docteur James-Hudson. La taquinais-je avant de l'embrasser.

Aaron assura que le principale était que je sois satisfaite, oui enfin je l’étais s’il l’était lui aussi alors il avait intérêt à l’être lui aussi. L’entendre prendre son pied à ce point m’avait fait réaliser à quel point il était agréable de voir la personne qu’on aimait être satisfait par nous-même et j’aurais pu faire ça toute la journée si j’en avais eu la possibilité. Mon mari chercha ensuite à changer son discours en affirmant qu’il était aussi possible que Mae ne dise jamais rien à ce sujet, quand bien même je ne tenais pas trop à ce que mon fils puisse nous entendre de la sorte surtout quand il deviendrait assez grand pour se questionner sur ces choses. J’aurais aimé pouvoir avoir la possibilité d’aménager une chambre dans le grenier comme mes parents l’avaient fait, je me figeais aussitôt et fronçais les sourcils en me demandant si… Non j’étais en train de me monter la tête pour rien et je ne tenais pas à chercher plus loin la réponse. Mon mari me tira de mes pensées en s’étonnant d’apprendre que j’avais téléchargé une telle application, j’hochais la tête d’un air amusé en songeant que j’avais hâte de lui montrer toutes les choses que j’avais trouvé.

Tu parles, d’ici quelques années quand ça va commencer à le turlupiner, tu vas être obligé de m’enfoncer la tête dans un oreiller ou alors on s’expatriera au rez de chaussée assurais-je soigneusement. Oui tu crois que je les ai trouvées où ces positions ? Tu as pas idée, j’ai hâte de te montrer affirmais-je joyeusement.

Je me mis à rire quand Aaron affirma que je ne convenais pas à une case en particulier mais à plusieurs étant donné que j’aimais tester un grand nombre de choses, pour ça il me qualifia « d’aventureuse », j’hochais la tête d’un air entendu en songeant que ça me plaisait. Aaron m’informa donc que si je venais à coucher avec quelqu’un d’autre que lui tout se ferait naturellement étant donné que je n’aurais pas à me concentrer sur ce qu’il aimait, je réfléchis un instant tout en songeant que ça devait être sacrément chiant de coucher avec des gens différents chaque soir, si c’était pour à chaque fois faire des trucs bateaux ou devoir dire à l’autre ce qu’on aimait pour qu’il le fasse. Au contraire j’aimais quand Aaron faisait des choses aux quelles je ne m’attendais pas, je n’aimais pas l’idée d’avoir tout prévu à l’avance, sauf pour ce soir mais c’était différent.

D’accord ça me plait comme catégorie, maintenant tu es vraiment obligée de m’initier à toutes ces choses que je n’ai pas faites assurais-je en rigolant. Ça doit être chiant non ? De faire toujours la même chose, enfin moi j’aime que tu saches ce que j’aime et que tu me le fasses sans que j’ai à te le demander et comment tu peux savoir ce que l’autre aime si tu ne le connais pas remarquais-je. Tu m’étonnes qu’elles ne se sont jamais plaintes si tu les amusais toutes avec ta langue constatais-je en prenant un air agacé. Le docteur James-Hudson a dit que c’était bon pour ton coeur murmurais-je contre ses lèvres avant de me redresser pour le laisser faire de même et nous mettre en position d’attaque.

Je fis légèrement la moue quand Shae m’assura que notre fils ne risquait pas de faire la sourde oreille lorsque nos activités nocturnes commenceraient à l’intriguer, elle déclara alors que je serais forcé de l’empêcher d’émettre un quelconque son en l’étouffant dans un oreiller. La deuxième solution était que nous changions de chambre afin que Mae ne puisse pas nous entendre. Je fis mine de réfléchir et observais légèrement notre environnement tout en pensant que ce serait tout de même dommage de devoir déménager de la sorte, j’aimais vraiment la pièce où nous dormions en ce moment mais Shae avait malgré tout raison et bientôt nous allions être contraints de trouver une solution si nous voulions épargner les oreilles chastes de notre bébé. Je fis mine de continuer à réfléchir sur le sujet mais ma femme décida néanmoins de me tirer de mes pensées lorsqu’elle me confirma qu’elle avait effectivement trouvé la position que nous venions de faire grâce à cette fameuse application, elle était très impatiente de pouvoir me faire découvrir à mon tour cet outil qu’elle trouvait déjà génial.

Oui tu as raison… Mais ça serait bête de devoir descendre au rez-de-chaussée pour ça, je préférerais encore qu’on aménage le grenier plutôt que de nous priver d’une pièce en bas. Enfin après tout c’est le bébé qui pose problème, on devrait l’échanger contre un plus jeune. Proposais-je en rigolant. Oh merde, je suis un papa indigne. J’opte pour l’aménagement du grenier. Ajoutais-je joyeusement [tqt il finira les travaux à temps, juré]. D’accord madame, je suis curieux de voir ça. Terminais-je réellement intrigué.

Je fronçais ensuite légèrement les sourcils puisque Shae me demandait de « l’initier » à d’autres pratiques qui lui étaient encore méconnues. Comment voulait-elle que je fasse ce genre de chose alors je n’étais moi-même pas forcément le plus calé dans la matière. Ma femme trouvait en tout cas que coucher toujours avec des partenaires différents devaient être ennuyants dans la mesure où c’était toujours des préférences particulières et d’autres caractères. Elle décréta qu’elle aimait quand je lui faisais certaines choses spontanément alors elle ne comprenait pas comment il était possible de réellement prendre son pied sans connaître la personne avec qui l’on couchait. Elle ajouta qu’aucunes de mes conquêtes ne devaient être déçues si j’usais que mes talents… linguistiques. Je ne pu m’empêcher de rouler des yeux tout en pensant que j’aurais dû me préparer à ce genre de « piège ».

Comment tu veux que je fasse ça ? Apparemment je ne suis pas le plus connaisseur dans le domaine. Lui rappelais-je en souriant en coin. Non ce n’est pas forcément nul, tu te retrouves avec l’excitation de la chose. Tu peux tenter des choses avec des inconnus aussi, pour le coup c’est vraiment de la découverte. Evidemment il vaut mieux que ton partenaire apprécie aussi mais en général les choses se passent bien… Enfin je crois. Assurais-je en réfléchissant. Oh tu ne vas pas recommencer avec ça, c’est vieux de presque dix ans toutes ces affaires. Notais-je sur un ton désespéré avant de me décider à prendre place au bout du lit sous les recommandations du docteur.

Je répondis à son baiser avec passion avant de la forcer à s’allonger doucement, je passais mes mains sur le ventre de ma femme tandis qu’elle glissait ses jambes sur mes épaules. J’en profitais alors pour lui caresser délicatement les cuisses et embrassais ce même endroit lentement tout en remonter vers le haut de son corps.

Je fus quelque peu septique quand Aaron assura qu’il était dommage de se priver d’une pièce au rez de chaussée pour l’aménager en chambre et donc fuir la proximité que nous avions actuellement avec Mae, pour palier à ce problème Aaron proposa que nous échangions Mae contre un bébé encore plus petit pour pouvoir ainsi rester tranquilles encore un petit moment. Je pris un air faussement outrée avant qu’il ne se rattrape de lui même en assurant qu’il était un père indigne et optait pour aménager le grenier, à vrai dire je n’étais pas trop dans l’idée de recommencer à avoir des travaux un peu partout dans la maison, mais si ça lui permettait de s’occuper et que je pouvais ensuite coucher avec lui autant que je le voulais je n’allais pas m’en plaindre. Enfin j’étais un peu rebutée en songeant que c’était ce qu’avait fait mes parents, bien évidemment je ne tenais pas trop à y penser, mais c’était sincèrement…. écoeurant.

Quoi ? Hors de question ! Je viens tout juste de m’habituer à mon bébé ce n’est pas pour que tu me le retires et m’en refourgue un autre assurais-je en prenant un faux air révolté. Encore des travaux ? Remarquais-je pas vraiment enjouée face à cette idée. Mes parents aussi avaient une chambre dans le grenier ajoutais-je ensuite en faisant la grimace.

Aaron assura par la suite qu’il ne pourrait pas assurer mon apprentissage étant donné qu’il n’était pas le plus connaisseur, je poussais un soupire tout en songeant que j’allais devoir moi-même me documenter sur le domaine. Je l’écoutais ensuite me narrer tous les bienfaits du sexe avec un inconnu, mais je n’étais toujours pas convaincue et je ne comprenais vraiment pas le principe. Pour ce qui était de ma remarque au sujet de ses capacités linguales Aaron assura que je n’allais pas recommencer avec « ça » et qu’en plus cette affaire datait de près de dix ans. Oui il n’empêchait qu’il avait fichu sa langue dans le sexe d’autres filles et ça j’avais encore du mal à l’assimiler.

J’irai me renseigner pour nous deux assurais-je simplement. Non vraiment je ne comprends pas. Quand on s’est rencontrés tu pensais aussi me ramener et profiter d’une nuit avec moi uniquement ? L’interrogeais-je. Je m’en fiche, elle est sale ta langue et elle le restera, t’as de la chance d’être vraiment doué avec parce que sinon je n’autoriserai jamais qu’elle aille me toucher moi. Puis franchement je sais pas comment tu pouvais faire ça avec des nanas que tu connaissais pas si bien que ça, on sait pas où leur truc avait pu traîner remarquais-je en faisant la grimace.

Mon mari se redressa ensuite et j’en profitais pour m’allonger correctement et passer mes jambes sur ses épaules, ses mains vinrent caresser la peau de mes jambes et je me mis aussitôt à frissonner tout en serrant mes lèvres face à ce contact. Je pris une inspiration quand se furent ses lèvres qui vinrent caresser ma peau et le fixais progresser doucement sur mon corps.

Je rigolais légèrement quand Shae s'exclama d'un ton catégorique qu'échanger "son" bébé n'était vraiment pas quelque chose d'envisageable. Qu'elle insiste autant sur le fait que Mae était bien "son" fils eut le don de m'attendrir réellement, bien sûr Mae était bel et bien son enfant c'était prouvé depuis un moment mais ça ne faisait pas si longtemps que ça que Shae était aussi à l'aise avec son statut de maman alors à chaque fois qu'elle faisait une petite allusion de la sorte je me sentais toujours infiniment soulagé. Finalement les choses s'arrangeaient toujours et j'avais eu raison de camper sur mes positions quelques mois plus tôt, ma femme était loin d'être un monstre ou je ne sais quoi, il lui avait juste fallu le temps nécessaire avant de s'accommoder à la situation et j'avais toujours su que sa relation avec Mae s'améliorerait. Aujourd'hui tout était parfaitement rentré dans l'ordre pour mon plus grand bonheur. Dans tous les cas Shae ne devait, de son côté, pas se faire tant de film à propos de sa fameuse phrase, à vrai dire elle était plutôt gênée à l'idée de rentamer des travaux dans la maison. Je me contentais de hausser les épaules et l'écoutais ajouter que ses parents avaient adopté la même technique que nous lorsque les jumelles et Noah étaient enfants.

Bien sûr que non, celui-là on va devoir le garder pour le restant de notre vie. On a intérêt à en prendre soin. Plaisantais-je. Ce n'est pas grand-chose et puis ça ne gênera pas trop puisque les travaux concerneront seulement le grenier. J'ai encore un peu plus d'un an devant moi pour m'en occuper, ça nous fera un espace supplémentaire et ça pourrait être vachement confortable pour nous. Affirmais-je très enjoué par cette nouvelle idée de projet. Comment tu crois qu'ils auraient pu concevoir ton frère autrement ? Finis-je par lui demander en esquissant un sourire en coin.

Je fus ensuite un peu sceptique quand Shae m'affirma qu'elle ira prendre des informations à propos des pratiques sexuelles et qu'elle me tiendrait au courant. Je me demandais vraiment pourquoi tout ça lui tenait tant à cœur... Enfin je n'allais pas briser son entrain et j'aimais bien la voir aussi motivée par le sujet. Ma femme en profita d'ailleurs pour m'interroger sur mes intentions lors de notre toute première rencontre, je fronçais légèrement les sourcils tout en pensant que cette époque me semblait bien lointaine aujourd'hui. Après quoi Shae m'annonça que ma langue était salie depuis le départ et que je n'aurais jamais pu la toucher comme je le faisais si je n'avais pas été aussi doué dans la pratique. Elle s'étonna même que j'ai pu faire de telles choses avec des inconnues.

Tu me tiendras au courant. Lui demandais-je sur un ton amusé. Non, je me disais que j'avais peut-être trouvé quelqu'un pour occuper plusieurs nuits en fait. Mais bon, c'était avant d'apprendre que tu n'avais que dix-sept ans et que tu n'avais jamais couché avec personne. Quand je l'ai su c'est tout de suite devenu plus compliqué. L'informais-je en rigolant de nouveau. Je n'en reparlerais pas avec toi, ça va encore mal se terminer et tu sais déjà tout ce que tu dois savoir à ce sujet. Conclus-je d'un ton catégorique.

Je préférais nettement passer à la pratique que discuter de mes capacités linguales, surtout quand Shae préférait mentionner d'autres nanas qui étaient passées par-là. Je n'avais vraiment plus envie d'y penser, c'était une autre période de ma vie, j'étais très jeune et maintenant je voulais clore ce chapitre une bonne fois pour toute. Ma femme semblait d'ailleurs plutôt d'accord puisqu'elle lâcha un léger soupire quand mes lèvres se posèrent sur la peau de ses cuisses. Je continuais mon ascension tout en tâchant d'oublier notre dernière discussion et ma bouche rentra finalement en contact avec son intimité. Je jouais quelques minutes dans cette position avant de m'arrêter pour me redresser légèrement et m'insérer en elle de nouveau.

Je fis la moue quand Aaron remarqua que nous allions être obligés de garder Mae jusqu’à la fin de notre vie, à vrai dire j’avais plutôt du mal à l’imaginer grand et quand moi je serai une vieille mamie affalée sur un fauteuil. J’aurais voulu qu’il reste à cette taille et ne grandisse plus jamais parce que je savais très bien quand grandissant les bébés devenaient de vrais monstres et il suffisait que Mae tienne de mon côté de la famille pour que ça devienne rapidement une catastrophe. Maman avait passé toute l’enfance de Noah à s’inquiéter de choses d’autres au sujet de mon frère, notamment parce qu’il était un sacré casse cou et qu’il était impossible de le tenir en place. Alors j’espérais vraiment que Mae serait un enfant calme et très loin des activités téméraires de mon frère. Une fois de plus je ne fus pas convaincue quand Aaron affirma que les travaux ne seraient pas très handicapant pour nous étant donné qu’ils auraient lieu dans le grenier, oui sauf que techniquement nous étions directement sous le grenier alors tout le bruit nous tomberait dessus et puis il y aurait encore de la poussière partout, des cartons, du bruit… Enfin dans tous les cas Aaron avait vraiment l’air enjoué par l’idée alors j’imaginais que je n’allais pas couper son entrain.

On en reparlera alors remarquais-je simplement en fixant le plafond d’un air songeur. Tu sais vu ce que j’ai cru comprendre de mes parents ils auraient pu le faire à peu près n’importe où dans la maison constatais-je en faisant la moue d’un air dégoûté.

Je pris une air faussement choqué quand Aaron assura que lorsqu’il m’avait rencontré pour la première fois il pensait passer plusieurs nuits en ma compagnie, cependant le fait que je suis mineure et que je n’ai jamais couché avec qui que ce soit l’avait quelque peu découragé. Par la suite je fus quelque peu déçue qu’il refuse d’entrer dans mon jeu et de parler de ces histoires louches avec les filles qu’il avait bien pu fréquenter par le passé.

Plusieurs nuits c’est tout ? Relevais -je en prenant un air vexé. Et tu comptais trouver la femme de ta vie dans une des filles avec qui tu couchais comme ça ? L’interrogeais-je septique. Je rêve, t’es vraiment pas drôle lâchais-je en bougonnant.

Les choses s’enchaînèrent rapidement dès l’instant où Aaron se glissa au creux de mes jambes, j’oubliais rapidement notre discussion précédente et me laissais bercer par ses caresses avant de pousser un nouveau soupire quand il décida de passer aux choses sérieuses. Cette situation dura plusieurs minutes avant que nous cédions tous les deux au plaisir et j’accueillis avec plaisir Aaron contre moi.

Je me retins de pousser un léger soupire quand ma femme m'informa que nous aurions tout le temps de reparler travaux un peu plus tard. Je me demandais si ça n'était pas sa manière de refuser le projet en réalité, si c'était le cas j'allais devoir me résoudre à déménager notre chambre à coucher au rez-de-chaussée comme Shae l'avait initialement imaginé mais cette idée m'enjouait beaucoup moins. Nous aurions pu bénéficier de davantage d'intimité dans ce nouvel espace au grenier, nous aurions même pu aménager une salle de sport juste à côté de la chambre ou investir dans une nouvelle salle de bain. Pour être honnête j'avais des tas d'idées et j'étais bien déterminé à me faire entendre sur ce coup, cette maison avait vraiment de beaux potentiels. Cependant Shae n'était pas du tout avec moi sur ce coup, elle songeait plutôt à ses parents qui étaient réputés pour être assez actifs sexuellement parlant. Je grimaçais légèrement et tâchais d'éloigner les images qui me venaient en tête tout en pensant à mes propres parents qui étaient d'ailleurs mille fois plus discrets que les James à ce sujet, même si tout ce que je savais venait principalement de Mike. Je n'imaginais même pas ma mère et mon père faire l'amour tant ils étaient adorables et innocents et pourtant j'étais là malgré tout...

Je vais me renseigner et faire des devis pour les matériaux. Juste à titre informatif, histoire de te prouver que mon idée est géniale. Affirmais-je tout sourire. En tout cas je sais grâce à Mike qu'ils sont assez... performants. Et puis tu te souviens que Morgan et Phoebe les avaient déjà surpris dans le cellier ? Du coup je me doute bien qu'ils sont plutôt imprévisibles en ce qui concerne leur... endroit de prédilection. Assurais-je sur un ton sceptique.

Je relevais ensuite le regard vers Shae quand elle afficha sa petite moue boudeuse, elle n'était pas du tout heureuse d'apprendre que je comptais la garder seulement quelques nuits au départ. Elle me demanda également si j'avais l'intention de me dégoter une compagne en me comportant de cette manière. Je ne pu m'empêcher de hausser les épaules, à vrai dire je ne pensais pas du tout à me caser lorsque j'avais rencontré Shae mais elle était celle qu'il me fallait et avait assez de qualité pour que j'accepte de me poser. Enfin quoiqu'il en soit je n'eus pas le loisir de m'intéresser davantage à cette conversation, ni à la dernière phrase de ma femme puisque les choses s'accélèrent de nouveau entres nous et je fus heureux de pouvoir me débarrasser de cette conversation. Je me doutais que je risquais de repasser à la casserole un jour ou l'autre mais j'étais au moins tranquille pour ce soir puisqu'une fois nos affaires terminées Shae ne prit pas la peine de ramener le sujet sur le tapis et elle préféra venir se lover contre mon torse pour s'endormir tranquillement.